FIREWORKS, Demolition in progress (1994)
FIREWORKS (reprise d'une ancienne chronique)
Remerciements
Avant tout, je tiens à remercier les membres du groupe, Olivier Le Clainche
pour toute la documentation, Olivier Pinabel avec qui j’ai pu m’entretenir
assez longuement ainsi que Thierry Bertho, pour leur extrême gentillesse.
Je
n’oublie pas Stéphane Criou sans qui cette chronique n’aurait tout
simplement jamais vu le jour.
Prologue
Aujourd’hui on se retrouve en Bretagne et plus
précisément à Pontivy, charmante petite ville du Morbihan, pour vous
raconter l’histoire peu banale du groupe de hard rock FIREWORKS.
Acte I
L’histoire commence en Mars 1991 quand Thierry
Bertho (batteur) et Christian Le Tutour (Guitariste) décident de monter le
groupe Fireworks. Ils sont rejoints en Mai 1991 par Olivier Pinabel
(guitariste).
Faute de bassiste et de chanteur Christian Le Tutour
passe à la Basse et Thierry Bertho devient batteur chanteur.
Le groupe
choisit de composer ses propres chansons en français et sort une première
démo « Mise au point » (malheureusement introuvable).
Le groupe fait ses débuts en Juin 1991 lors de la fête de la musique à Pontivy.
Acte II
Celle-ci est envoyée à quelques journaux spécialisés.
J’ai failli vous
proposer cette K7, mais malheureusement suite à un problème de mail et
probablement une maladresse involontaire de ma part, je n’ai pas pu
récupérer cette K7. Mais qui sait peut être cela viendra plus tard.
La
nouvelle formation donne son premier concert le 8 Février 1992 à Malguenac
(56) et enchaîne une série de concerts mais est contraint d’arrêter les
concerts car Gillian attend une petite fille.
Acte III
Contrairement à beaucoup de groupes qui galèrent pour être produits,
Fireworks va être contacté par Inline Music, une grosse maison de production
allemande spécialisée dans le hard.
Celle-ci ayant écoutée la K7 «
Chaos » est particulièrement intéressée par le style de Fireworks qui
combine la musique typée hard rock avec la voix plus pop de Gillian.
La
maison allemande veut produire et distribuer le nouvel album en Europe (mais
pas en France).
Fireworks va donc se rendre à Hambourg pendant trois semaine pour
enregistrer son nouvel album (qui reprend certains titres de Chaos
réarrangés). Thierry Bertho indisponible sera remplacé au pied levé par
Hervé Batteux batteur d’Alan Stivell à l’époque.
L’album « Demolition In Progress » est en boite et prêt à envahir le marché européen.
Eh bien ! non, la mariée était trop belle.
Olivier Le Clainche précise « Ce studio ne pensait qu’à faire du
cash et l’album n’est jamais sorti ».
Fireworks ,ayant quand même récupéré les enregistrements, décide, pour garder une trace de leur travail et faire plaisir à tous leurs fans, d’auto-produire localement l’album à un tirage limité (500ex).
Le groupe fera encore quelques concerts jusqu’au départ de Gillian O’Donavan.
Fin de l’histoire.
8/10, je suis en cours de sciences fictions. Merci pour toutes ces découvertes.
RépondreSupprimerb.bebe