ANGE, By the sons of Mandrin (1977)
ANGEL en anglais ANGE in french (reprise d'une ancienne chronique).
Après avoir sorti l'album « Par les fils de Mandrin » qui peut être considéré
comme un chef-d'oeuvre, le groupe de rock progressif français Ange avec son
barde Christian Décamps et sa bande de gaulois décide l'année suivante, soit
en l'année 77 du siècle dernier, de s'infiltrer outre-Manche pour affronter
les anglo-saxons, maîtres en la matière, sur leur territoire.
Pour se
faire les textes sont traduits dans la langue de Shakespeare par un traître
anglais Michael Quartermain (qui, si ma mémoire est bonne mais le covid est
passé par là) sera condamné pour son infamie à terminer sa vie dans les mines
du roi Salomon.
L'album prend alors le nom de « By the sons of Mandrin
».
Mais c'est sans connaître les ressources de la perfide Albion qui, afin de
bouter nos gaulois or de ses frontières préfère, quitte à perdre tout son
patrimoine musical, se laisser envahir par une peuplade barbare venue on ne
sait d'où « Les Punks ».
Ainsi pour cette tentative d'incursion la
sentence est sans appel : No futur.
Il est vrai que l'utilisation par
notre barde préféré de l'anglais Franc-comtois n'a pas arrangé l'affaire et ce
même si sa voix est (certainement pour noyer l'accent), mixée différemment
(plus de réverbération).
Reste un album très agréable à écouter et qui vu
le niveau général en anglais des gaulois (comme dirait notre ami Keith qui ont
« choisi anglais deuxième langue à partir de la 4ème ») ne pose aucun problème
puisqu'on connaît les paroles françaises par coeur.
C'est même un comble
car le moment de l'album qui paraît le plus déroutant se situe dans le titre «
Atlantis » quand Michael Quatermain, tel dieu, parle un anglais parfait.
Now enough of this chit chat, listen to this franglish curiosity.
Makhno
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